13 juillet 2012

attention aux coups de para poker !!!



Suite à un débat d'idée dans le blog de Mama, d'aucun dirait une prise de bec au sujet des thèmes abordés, du continu, du respect abordé (ou non), de la cuistrerie d'un de ses détracteur (pour ne pas être grossière)... nous aurions pu débattre du thème de la copie en art, ma foi sujet assez  passionnant mais je n'ai pu résister à la tentation de parler de mon linguiste, critique littéraire préféré,  Gérard Genette.

Ce dernier, si vous n'avez point eu le courage - ce qui peut se comprendre- de vous farcir le lien ouvrant sur wikipédia, ce dernier donc est très célèbre notamment pour avoir inventé le concept de "paralittérature"  qu'il développe allégrement dans son ouvrage de référence: Seuils.

Non, non n’arrêtez point votre lecture en disant "merde, ca y est elle va nous déballer encore des trucs chiantissimes", car si cela n'est peut être pas tout à fait faux, la paralittérature, eh bien c'est aussi nous, nous autres bloggeurs.

Pour synthétiser, l'oeuvre littéraire consiste essentiellement en un texte, Genette écrira " une suite plus ou moins longues d'énoncés verbaux plus ou moins pourvus de signification"...c'est à dire à une petite causerie
mais le texte est rarement seul et il est accompagné de contreforts verbaux ou non comme le titre, les numéros de pages,une préface, des illustrations, la table des matières etc...et ça tout simplement il s'agit du paratexte de l oeuvre.

C'est en fait le palier d'une maison, Genette utilise le mot "seuils" en référence à l'écrivain argentin Borges et son œuvre.
C'est un vestibule car il s'agit en effet, d'une zone indécise du texte, une zone entre le dedans et le dehors...comme le vestibule où on est pas tout à fait dans l intimité de la maison mais pas non plus à l'extérieur.
Dans ce paratexte on va pouvoir là-aussi définir 2 zones (tout le monde me suit toujours, tss blacksuccube je t'ai vu vouloir partir sur la pointe des pieds, les vacances c'est demain tss) une zone certes autour du texte  dans l'espace même du même volume (le titre, la préface) que Gérard Genette, mon héros au regard si doux, appelle péritexte.
et puis il y a une zone une peu plus éloignée du volume, qui  sert souvent comme support médiatique au texte (la correspondance, les interviews, entretiens) intitulé épitexte.

Donc en bref, un livre est composé d'un énoncé avec un paratexte, ce dernier composé d'un péritexte (titres, notes) et d'un épitexte (article à ce sujets etc)...bien sur ces éléments de paratexte évolue avec un contexte temporel et culturel (exemple dans un roman une préface peut être supprimée, remplacée).

Nous autres bloggeurs: nous écrivons un texte, avec un paratexte (commentaires, photos, titre) composé d'un péritexte (titre, liens) et d'un épitexte (commentaires)  mais dans un jeu d'abysse, on peut aussi que les blogs font partis d'une sorte de parapoker (et parfois paratonnerre car des éclairs et grondements fusent), le poker étant le jeu mais aussi composé d'une table, jetons, cartes (le péritexte, équivalent du titre, de la table des matières etc d'un roman) et d'un épitexte, les blogs, interviews (la 4e de couverture ou entretien, préface etc)...


voili, voilou...vous voilà incollable sur Gérard Genette et cette notion fondamentale dans l'analyse littéraire auquel on pense jamais de paratexte.

et pour les devoirs de vacances de certains, qui osent partir en vacance et être tout excité de nous abandonner, avec seule consolation les posters de rincevent et les chansons d'amour de Mama pour attendre le retour du démon nordique (du nord de la france faut pas exagérer non plus ho), voici cette notion expliquée en anglais...pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué moi j'dis


08 juillet 2012

A la recherche de D8 !!!


 
Malgré ce titre racoleur , je tiens tout de suite à rassurer le fan club en délire de D8 et le principal intéressé, s'il n'a pas déjà fait un infarctus en me lisant, se disant "aie! j'ai la grosse dame la dame plantureuse après moi, Marguerite, Raoul sauvez moi de cette  guépière de ce guépier"
Bref, cher ami je veux juste parler du dernier thriller que j ai lu "676" qui m'a fait rire car bien que ne traitant pas de poker (quoique ça parle de nombres et satanistes), le livre tourne autour de D8...que signifie ce mot et où le rechercher.
c'est d'ailleurs, à ce moment du livre, je me suis exclaffé à Las Végas bien sur, ce qui a oté un peu ma projection dans l histoire initiale pour la transporté dans l univers de la blogosphère pokérienne.


En gros et que l'auteur Yann Gérard me pardonne, voici ce que j ai lu:
 
Las Végas, états-unis. Andtherivercame, le plus grand spécialiste mondial du cash game de la blogosphère, a disparu. Que sont ces mystérieux nombre noirs, bad run expliquant sa soudaine absence ? Et que sont devenus ses écrits ? Une commission d’enquête, créée spécialement pour répondre à ces questions, est sur les dents.
En effet, les recherches d' Andtherivercame, avaient de quoi intéresser beaucoup de monde…  sharky  sans hutch (j'ose ^^) son meilleur élève, se rend aux states où il a été convoqué pour une audition.
Des rues de Végas aux couloirs des casinos; Il est à la recherche d'une bibliothèque perdue , l’amenant à la recherche de D8 et de la quête des nombres noirs nous emporte à travers le poker sur les traces d’une conspiration mêlant prophéties et sociétés secrètes au cœur de la plus grande énigme de tous les temps. 

676 est un thriller ésotérique sidérant de rythme et de maîtrise. Rebondissements, sciences occultes ( blacksucubbe fait une intervention terrifiante avec sa grande prétesse Mama) et mathématiques s’enchevêtrent de façon si troublante et inquiétante qu’on se prend à frémir devant la part de vérité que pourraient contenir ces pages, à palpiter devant ses nombres qui permettraient au possesseur de rester ad vitam eternam dans un bon run.