30 août 2013

histoire(s) du cinéma pokérien




A la fin des années 90, dans les années 97-98 pour être exacte, on est jamais trop pointilleux, Jean-Luc Godard a réalisé selon moi son chef d'oeuvre absolu: son Histoire(s) du cinéma...une série de montage de films voulant retracer une histoire(s) non exhaustive du cinéma...en une dizaine d'heures se croisent, s'entremèlent, se répondent, se brouillent plusieurs sons, plusieurs plans de films très différents, passant allégrement de wall Disney à Bergman au western spaghetti de manière hypnotique.

Le poker et le cinéma sont fondamentalement liés, je ne vais pas retracer toutes les célèbres parties de poker, le Kid de Cincinatti ou les bloggeurs en folie à Dublin ,avec leur making of de ces combats titanesques, si violents que la Walkyrie deviendrait presque une toute petiote fillote!


Nein! non! pardon je m'égare! non je ne parlerai pas de cette issue tragique où la walkyrie encore une fois kaput! arch! nein! je vais tous les tuer zé n'aime ça! ich bin tot!
Vous trouverez en revanche, le compte rendu en cliquant sur ce lien

Nein mein freud, soyons sérieux...ce qui m'intéresse ici, ce sont les analogies étonnantes entre l'histoire du cinéma et le poker... dans un tournoi, la partie débute comme dans un western où les cow boys  fusillent  les indiens  dans un massacre joyeux et finalement on compatit fort peu sur ces pauvres indiens car on voit bien à travers les maquillage qu'il ne s'agit pas d'indiens souvent de la tribu des shark , non! non, le maquillage la pilosité revelent qu'ils s'agit d'acteurs fishs qui envahissent tels les envahisseurs le monde mtt

Mais qui est David Vincent

Les entrées tardives se finissent et une bonne heure s'est écoulée quand voici que l'on projette sur les tables le drame psychologique de Persona ou la fameuse partie d'échec du septième sceau de Bergman


Là, à ce moment précis si pour nous tout n'est que Cris et Chuchotements , d'autres font un hommage à  la Grève d'Einseinstein tel Brduke notre dernier des Mohicans de la Blind ou D8 pour...euh plus pour les élans capillaires du génial réalisateur de l'ex URSS, club select où ne serait admis que -peut être- le protagoniste d' Eraser Head de David Lynch rivalisant dans cette recherche du tif perdu.


C'est l'or, Monseignor et il faut faire preuve de finesse et tromper l'adversaire: du coup, on vole gentiment les blinds à la manière d'un Rohmer et ses fameux contes...de la nouvelle vague, dans un parlé volontairement faux car nous avons des questionnements, des inquiétudes, on ne sait jamais: après tout, notre adversaire pourrait devenir tout aussi bien un héros de cape et d'épée, un braveheart de la blind bourrin et au style efficace (arch zi good) ou un Nosferatu plus noir qu'un film expressionniste de Murnau ou de Fritz Lang...

C'est long parfois les MTT, surtout quand on vit le retour des morts vivants de Romero (mince c'était un rebuy) avec un add on capitaliste à la Citizen kane...mieux vaut alors enfourcher sa moto grosse stack pour un long trajet plein de liberté à la easy Raoul.

Viens le moment Tarkovskien par excellence , la zone de la bulle...j'ai besoin d'un stalker pour le passer, genre une grosse paire ou belle main car être tué à la bulle est aussi douloureux que de visionner Salo, les 120 jours de Sodome de Pasolini! Ah non ce n'est pas les mille et une nuit ce Théorème On en ressort livide, ayant vu et vécu l'insoutenable on se dit que si j'avais su j'aurais pas venu même si j'étais au bouton!

Insoutenable légèreté de l'être, obsédée par ma grosse paire fellinienne j'ai chu dans la cité des femmes dans ce ladies endiablée digne de l'atmosphère, atmosphère de cercle de Clichy.

Faut quand même m’ôter ce Vampire à côté s'il ne veut pas une colère digne de Dies irae et bruler telle falconetti sous les yeux d'Artaud dans la Passion de Dreyer ...c'est un plan fixe, long comme un film d'Angelopoulos sans la musique envoûtante d'Eleni Karaindrou pour fuir, non un plan strict et rigide à la Ozu où soudain comme dans la jetée de Chris Maker un mouvement vient rompre ce temps de ce moyen métrage

Ah les sept salopards vont m'avoir mais non me voici ITM, ne nous perdons pas dans le labyrinthe de shinning et laissons la folie s'emparer d'autres, dieu que la vie est belle...et pourtant y a beaucoup de strangers than paradise... cherchons donc les alien, les repliquants my fair lady!
Ah le mépris de l'autre me regardant, dis donc c'est pas parce qu'on est dans les saisons du plaisir que je vais te demander si tu prefères ma grosse paire à mon full sentimental...qu'ils sont affreux sales et méchants...mais voilà la finale et j'entends sonner non les trompettes de Jericho mais l'ouverture d'Ainsi parlait Zaratoustra (ah nietzsche walyrie se reveille ya ya) de Richard Strauss et le pot monolithique de 2013 apparait...le sacré Graal...plus de roi pêcheur  juste encore une triplette de Belleville: le Bon, la Brute (ya ya devinez qui est moi?) et le Truand ...ah les enfants du Paradis , reste à me questionner sur le sens du pot tel Yuddhistira dans le Mahabbharata mais non on est plus que deux...le western du hu commence!  les frères lumières allument les projecteurs ...pan tu es morte! attache moi ça commence!  olé! plus le temps d'avoir la Vue sur Cour!
Walkyrie proche de la crise de nerf !sortez la corde! arch nein, tel le magicien d'Oz je découvre dans mon chapeau la Mama, une bloggeuse nommée désir et laisse-moi les autres jours qu'aujourd'hui t'offrir a cup of tea et souhaiter un joyeux non anniversaire...et t'offrir un exercice de style dans ce récit de la folle équipée que tu prises à la Queneau ... collège de pataphysique oblige...allez ne fonçons pas dans un all in nous écrabouillant la fureur de vivre! REDRUM me dis-je en perdant un gros pot, espèce de Frankenstein!  pensant soudain à mon film d'horreur, le plus mauvais de l histoire du cinéma (bon de la video), digne d'un studio d'Ewood et où la grande bouffe fait de magnifiques plans...mais qui a peur de Busty rabitt?
Carpe Diem j'ai gagné...et ce texte est fini...escrocs mais pas trop, je prends l'oseille et me tire Woody t'inquiètes! Il ne pouvait en rester qu'un après tout! Mort à Venise adieu le Gladiateur!

8 commentaires:

  1. Tu es décidément une Belle de jour, accompagnant mes Nuits fauves dans un bruissement d'Ailes du désir ...

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  2. Un feu d'artifice, un arbre de noël de the artist , la diva des bloggers!

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  3. @Mama: oh comment ai je pu oublier bunuel mais total revérence
    @vijef: joli rires, la castafiore seulement^^

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  4. ... je ris de te voir si belle devant ce miroirrrrr.... :)

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  5. @brduke... ah non j'ai le narcissisme de la castafiore le chantant dans tintin mais ce n'est pas moi Marguerite ...qui a inspiré gounod avant d8^^

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  6. Et après c'est moi qui consomme des substances...^^

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  7. petit suis-je ... petit je resterai face à cette vrai talentueuse blogueuse que tu es ! nice billet une fois de plus !

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  8. @zara: oui! mais bon! faut bien que je te soutienne et te laisse pas seule sur ce chemin douteux voyons^^
    @eole: et tu me feras toujours rougir de plaisir: merci de cette indulgence our mon pédantisme naturel, rires

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