30 octobre 2013

la grande parade d'halloween et le poker


Mon arrière grand-mère Heather venait des Highlands, d'Inverness...

Ma grand-mère Heather (oui les aînées dans ma famille s'appellent Heather - comme c'est original - jusqu'à ma soeur qui déroge à la règle du 1e prénom  suite au traumatisme de ma génitrice lors de son mariage au fin fond de la Lozère où le maire et le curé l’appelèrent du doux prénom de éataire) m'abreuva lors de nos rencontres de musique écossaise...inutile de dire que les pipes n'ont aucun secret pour moi...de cornemuse of course.

Halloween approchant, mes origines celtiques sont en ébullition et je me devais d'y rendre hommage...bien sur j'aurais pu user du nouvel album d'asterix chez les pictes mais sachant qui allait illustrer Obelix, j'ai préféré me pencher sur le folklore fantastique ...tant pis pour ses menhirs.

Pour tout conte nordique, il y a forcément des nains: la caractéristiques de ces êtres c'est qu'ils sont travailleurs, avides de biens, indéracinables: ce sont les joueurs tights...ils peuvent être braillards également, meurts sur leurs tas à un ou deux blinds sans sourciller, aiment leurs stack, ont une certaine avarice et surtout ne s'entendent pas du tout avec les elfes, flamboyants, spew insouciants parfois tout autant de redoutables guerriers...les joueurs loose.

les lutins, farfadets, le petit peuple sont évidemment les joueurs de micro buy in, souvent associés suite au succès fulgurant depuis quelques décennies  du Seigneur des Anneaux...aux hobbits, les joueurs récréatifs, joyeux dans leur Comté, invisibles pour les humains ou joueurs pros mais parfois malins et aux pieds agiles même si poilus (promis j'achète un rasoir)

Les calling stations, nos amis golems, zombis suivent avec leur faim atroce, des ogres aussi affamés que manipulables...des trolls sont dans le même registre mais plus agressifs, cherchant à taper sur tout le monde et ne lachant betement pas leur gigot (tiens? la walkyrie? tu fais partie de la famille des gobelins?)

Chez les morts-vivants, à l opposé des zombis, calling stations se situent les vampires, vlad le shark en tête...ils sont souvent d'un égo tout aussi démesurés que leurs canines et vous aspirent avec condescendance toute hémoglobine...et Rien n'y fait...vous avez beau hurler telles des banshee rousses (non madame le suricate, ca fait longtemps que j'ai pas avalé votre magot tel le cookie monster de 1 rue Sésame, l'illustre Macaron...et là ça craint au milieu des sharks, je me sole à toute allure)...

Les naïades appelées fishettes par les promeneurs inconscients sont aussi tentantes que dangereuses, tant elles paraissent inoffensives avant de se transformer en furies...

Moi hier au tournoi blogeur, j'ai malheureusement croisé le Dullahan ...cet être connu pour sa malice, et ses jeux macabres. oui il retirait mes blinds comme sa tête, du coup j'ai voulu donner un coup de hâche en allant all in sur son habituel vol des blind avec un kq mais avec son affreux sourire il me suivit avec un a2suited qui m'amputa sauvagement et rendit mon humeur aussi douce qu'un leprechaun mais sans magot caché malheureusement.

trick or tweet?  cette fois-ci j'ai fait fi des sucreries.



28 octobre 2013

wipt wipt hourrah


Samedi ....on y est! enfin je me suis pas dit cela en me levant à 8h après 4h de sommeil, la gueule enfarinée d'une semaine trépidante au boulot et épuisante et d'une jolie insomnie....4h de sommeil...ma première pensée fut "groumpf" et ai avancé d'un pas de zombie vers ma douche, sachant que Carter devait passer à 8h et demi poser son sac de couchage dans mon salon et que j'allais quand même pas lui faire une attaque cardiaque en l'accueillant en petite tenue.

La vache! la journée allait être rude! tant pis pour le brushing ...ça ne serait pas encore cette fois que je m'y essaierai...ça fait 44 ans que ma coiffure est aléatoire, on allait pas déroger...

8h30 ça sonne, le bougre est pas en retard, je suis lavée et habillée...il arrive avec une énorme boite de victuailles...le sourire renaît...non... c'est pour Mama...groumpf....bon let's go pour le wipt....adrénaline aidant, miracle j'ai pas la migraine et suis presque en éveil...9h dans le métro à discutailler


Ai hâte de retrouver mon suricate préféré, je sais que la Mama a toujours une énergie et une pêche qui te remonte la jauge à toute allure...en attendant nous retrouvons dans le métro un autre blogueur émérite: Mad Thorgal...c'est cool de revoir ces messieurs quelques mois après Agde

9h30 Parvis de la grande halle de la Villette...y a du monde, c'est super bien organisée, je suis impressionnée, ravie d'être là, je rencontre le duo mythique Do Mino et le frère du suricate


Puis, justement, la poulette des poulettes, en pleine forme et la FNL à côté...cool!


Et c'est parti, je suis table 40, seule damoiselle avec messieurs dont certains très tatillons sur les règles...je joue peu et observe un peu intimidée, ma Bb à côté est très large, un jeunot  ensuite de 18 ans super intimidé et tellement tight qu'il doit venir de Bethume... Le monsieur très à l'aise qui nous aura expliqué en 3 mn qu'il vient d'un club et telle ou telle règle à ma première main, me dit: ola on a une grosse main ma petite dame ( j ai j10 en effet suis à donf là), faut pas être fébrile comme cela...il lâche du coup et je prends le pot en plein bluf et le regardant impassible tout en souriant de mon air de princesse xxl des glaces en disant "non j'ai un désordre neurologique, je tremble naturellement des mains, on appelle cela un tremblement élémentaire"... ça calme tout le monde, le mec s'excuse en disant "euh ça arrive, c'est pas grave", je réponds un chaleureux "en effet" et puis tout devient plus convivial...je suis mal placée een fait, en place 2  et du coup duite à cette explication, c'est le mec à côté de moi qui se propose de distribuer à ma place...

Je joue toujours peu, j'ai rien et suis pas trop pressée...ouf le premier vient de partir: ça sera pas moi...ouf premier niveau passé je peux souffler, 2e, 3e...là je commence à sentir la walkyrie fourmiller, j'ai un 44, je raise 3 fois le pot bien placé, mec suit...merdam...sale flop y a un as et un valet un 5... beurk...tant pis,je raise encore, il suit...un 5...4 piques, j'en ai pas, je me sens pas bien du tout dans ce pot...qu'est ce que je me suis encore embringuée dans une merde pareille...j 'arrête les dégats...je call ...ouf lui aussi...un 4...oh un full providentiel...raise moitié pot...il suit...je double.

Suffisait d'une chatte pour que la walkyrie apparaisse...très vite je suis chip leader de ma table et un des joueurs en me regardant me dit: "elle est bien agressive la petite dame"... moi nooon! st raoul est avec moi et suis très à l'aise à cette table, les bouffant joyeusement petit à petit...mais voilà qu'on change de table...merde...changement de joueurs.. arrch nein, ça me déstabilise grandement, j'arrive et j ai les as...je balance un tapis dans un mouv énorme genre enclume, le mec lâche sont qk vert...tous se marre de mon mouv...j'ai honte mais je demeure impassible même si dans ma tête je m'engueule et suis déstabilisée... aq suited je fais une belle relance le mec suit, puis me balance tapis au flop...47j aucun pique...il a trois fois mon tapis...je ne peux que lâcher...il me montre fier et content de lui ses 38...bien joué ducon mais deteste sa suffisance et les réflexions machistes....ne pas tilter, je joue pas...m obligeant a reprendre souffle et mes esprits...j'ai bégayé un " j'avais moins" crâne et ridicule...arch nein, walkyrie devient minuscule....mais ouf voilà ka suited j ai plus que la moyenne...blind 2400 je dois avoir 35000 je raise...très fort...mec va à tapis...je suis il a jj...qui tiennent...me reste 5 blinds...c'est la pause et me sens mal à cette table...pas à l'aise, j essaierai de tenir...mama est sortie, il ets environ 18h déjà,  je lui dit que je vais pas tarder, Do mino 4 blinds également , Mad Thorgal pas terrible également à ce moment-là, jecroise king yohan plus à l'aise...mais sans plus.... ça devient vraiment dur...on recommence, j'attends d’être en position....punaise 72...je laisse.... un A9 je lance le tapis suivi par A8...8 au flop pas de miracle...fin de la journée.

Je retrouve Mama, son frère d'âme et la jolie Do Mino et nous rentrons, moment très sympatoche...à 20h je suis crevée...22h le lit...je dors...14h...juste le temps d'ouvrir à Carter et lui passer une couverture en guise de matelas dans le salon... puis retour chez Morphée...

C'était une super expérience en conclusion, une ambiance très conviviale et un bon apprentissage...fini entre 850 et 870 sur 2200 pas de quoi peronner mais je suis très contente d'avoir bien tenu le coup et pas trop tilter...juste un peu... quelques regrets surtout sur cet AA et d'avoir pas su me blinder sur les commentaires allant ensuite avec...mais je suis vraiment contente d'avoir revu les blogueurs et plein d'autres personnes...

wipt wipt hourrah.





19 octobre 2013

Rock my religion


2 -  poker et musique "rock"

Tryyyy chantait la grande Janis Joplin et ce soir le poker c'est pas la saturday night fever non, non c'est plus le rock'n roll suicide mais je crains que this is the end of my bank roll.

Mama mia! pourtant c'était bien parti, j'ouvrais la room et avais en tête le walk this way en commençant mon deep stack....one , two three bet et j'attaque avec la même souplesse que le très sexy Steve Tyler


donc j'étais vicious sur le walk on the wild side des niveaux de mon mtt, et puis j'ai Ak, je vais all in, le mec me suis avec 66 en me disant don't be cruel baby, il avait les dents en avant, une moustache et une tenue du plus belle effet quand il me suppliait en me disant don't stop me now, je lui répondis en lui bouffant son stack, relax ce n'est pas un sex crime!

la nuit je mens et je bluff, such a shame, i know i m not good mais j'ai pris un petit poisson l'ai serré entre ma paire et ooooooooh i feel love


hot stuff, mais this is not a love song,  je vais tous les bouffer, j'ai le raw power mais à défaut de la bite d'Iggy, du Sex Pistol moi je chatte à mort, i can't explain!

Petite paire, le mec a raisé...mm? should i stay or should i go, j'aurais bien besoin des conseils de la fille du coupeur de joints, i put a spell on you , malgré my suspicious mind, j y vais! hommage au poulet comme dirait la suricate de la blogosphère.

Wild thing! je sens la walktyrie me posséder, stairway to heaven, après tout je suis une femme fatale!

Quel Magma, mince ils y vont tous, come as you are, sometimes je gagne malgré la madness




highway to hell oui, sans satisfaction ni moon walk dans ce bad beat it de mes jetons, je vais pas arriver à ce rythme là à la bulle, pour détruire ce wall avant d'etre itm, faudrait être heroes! Noir désir, je suis une femme pressée with or without you


Sodade, petite fille! Think! ne pas se laisser entraînner par le rythmne même si i'm born to be wild, a sacocher comme ça je vais me casser la gueule



Hey Joe! Ca pègue ce mouv', pire que de la jamming! arch! Bang, bang! Cry baby! i lost my religion et mes jetons!

Merde..y a plus qu'à recommencer! samedi en live avec Mama à la Villette? en espérant ne pas être le passenger ni être trop vite bouffée par les  sharks...wow! wow! let it be!  Like a bad girl should!





16 octobre 2013

La solitude



La solitude, vieille amie de chaque instant... ne pas appartenir à ce monde...au groupe...à la fois cet orgueil et cette souffrance de ne se sentir jamais à sa place...étriquée, étouffée ... dans cette incommunicabilité... cette incompréhension des codes...ce corps devenu obèse et prison afin de servir d'écran, de muraille pour se protéger des autres, de soi...combien lasse de ce paraître qui fait loi, de ce désarroi à subir silencieusement.

Rarement jeu n'a désigné cette solitude de chaque instant....pas de couple comme pour la belote ou le bridge, pas d'ami comme à 5 pour le tarot ou la ligue contre soi... le parcours se fait seul...d'abord, on subit la foule, la cohue, la solitude de la ville avec cette multitude de joueurs grouillants...on est déjà las de cette cohorte qu'on voudrait fuir, retrouver sa quiétude mais non on s'est engagé dans ce deep stack urbain, certains coups puent d'autres présentent avec orgueuil leurs cartes, avez-vous vu mon nouveau iphone? ipad? montre, voiture?  aa? kk! certains, sournois dans le métro, vous bousculent et vous piquent la place , ah le vilain brelan floppé, 1h de route sans m'assoir j'ai mal au dos et mon stack s'amenuise.

Suis fatiguée mais je bluffe et les joueurs disparaissent, l heure de pointe s'en est allé, me voilà seule face à mon quotidien, j'ai abandonné mes actions d'exploits et compte mes outs pour la fin du mois...c'est la crise, pas une seule main, rien ne passe, ne pas désespérer, être patiente, ne pas tilter et tout faire exploser pour un buy in suicidaire....
lasse , je tombe dans les pommes et voici qu'on en profite pour me voler ma blind, ah les saligauds,c'est de bonne guerre!


Je veux parler, tout dire, cette amertume d'etre bloquée dans ces cartes , cet étouffement de chaque instant, sous un air impavide, jovial...que des 72! fait chier! merde! arf et dans ce jeu étriqué," ce n'est pas les cartes qui comptent mais ce qu'on ne fait disait l'autre", alors je joue, je bluffe, je parade tout en observant et trop, encore trop large, merde,  voilà la honte de ce bluff total,  je dois montrer mes cartes sans fard, soudain je dois me justifier, je ne suis pas celle qu'on pensait...tiens c'est étonnant ces joueurs qui me parlaient avec entrain, badinaient, commentaient et soudain disparaissent...pas d'amitié qui tienne pendant cette partie...mmh commenter, ne pas se laisser entraînner dans le chat...rester concentrée, ignorer, oublier la peine de ce flush bousillé par un full.

Les mots de Férré résonnent avec une rare pertinence pas de faux semblants et de mélancolie gentillette à la Moustaki, non! ressentir cette érosion, cette rage, cette théâtralité du jeu de regards.

Je ne vais pas bien et la partie est encore longue,"pour finir encore" disait Beckett, "le jamais né"...longue usure des blinds, mais tant pis! soudain alors que j'abandonne, voici que croise ma route quelques cartes maitresses, je reprends vie, je me remets, reconcentre, toujours seule mais soudain tout redevient lumineux, moment estival, ensoleillé où je suis itm...mais oui, ma grande... mais faut continuer maintenant, ne pas se suffir de cela! faut gagner!

Solitude du jeu, du joueur face à ses cartes avec une ironie comme les aléas de la vie, ces hasards et ces impressions de déjà vu et pourtant...chaque partie demeure différente, avec cette adréaline, ce désarroi, cette peur au ventre, cette joie , cette cupidité, vénalité, ce spew qu'on ne devrait pas ou cette avarice, ses cartes, face aux autres...ma foi, si tu refuses de les combattre, maitrise-toi  afin de continuer jusqu'au dernier soupir, celui de la victoire et du repos de l'âme.

Fin de partie.

15 octobre 2013

De la musique et du poker


1re version:  La musique classique !

De la musique avant toute chose et pour cela préfère le poker...
Oh ça va! je sais! elle était facile celle-là,  de paraphraser ainsi Verlaine mais je me devais une introduction pour parler de la troublante analogie entre la musique et le poker.

C'est au cours d'un apéro que nous eûmes cette discussion avec le suricate et D8, nous papotions joyeusement chez ce dernier où j'étais venue essayer de récupérer Raoul qui me boude toujours un peu depuis sa dernière coloration rose fushia et préfère se cloîtrer chez son maître! ah l'animal ingrat! le cochon ( Raoul pas D8!)


J'aurais pu comparer la musique classique facilement avec le poker, entre le pli baroque et l'égo surdimensionné du romantisme français, les analogies paraissaient évidentes, mais ayant un père passionné de musique classique, j'ai préféré- hommage à mon géniteur oblige-  teinter ce billet de manière plus personnelle en regardant le poker comme mon petit parcourss dans l'écoute et l'appréhension de cette musique...

Enfant, mon père pour nous initier à la musique classique nous fit commencer ce premier mtt des sons en nous faisant jouer sur des buy in facile d'accès mais passionnants...ah c'était Casse-Noisette ces joueurs, et j'entrais parfois dans le tournoi de manière tonitruante comme L'ouverture de 1812  en espérant ne pas être toute de suite à écouter la Pavane pour une infante defunte étant tombée sur le Loup de Pierre et le Loup et puis... on grandit, évolue dans le tournoi tantôt en véritable Carmen des jetons, et voyant les couleurs des 4 saisons...les goûts se créent, le style également, la chevauchée des walkyries n'est pas loin mais à cette époque c'est surtout ma soeur qui la goûte tandis que déjà dans les paillettes je regarde cette fantasia pour un gentilhomme, je suis à Toulouse après tout, c'est la porte de l'Espagne.
Surtout, dans ma solitude de joueuse aolescente, voilà que je découvre l'extraordinaire concerto pour 2 violons notamment ce  2e mouvement, les entrées tardives sont passées et le début de l'adolescence nait cette passion qui ne s'éteindra jamais pour Bach, que se soient ses sonates, les variations Goldberg, cette délicatesse, cette respiration extraordinaire qu'on peut ressentir lors des longues randonnées où l'esprit se libère dans un assaut des effluves de la nature...cet état d'entre deux si intense dans un calme et une volupté sereine...oui le stack est assez important on peut spew sans trop de gravité, accélerer le rythmne ou le ralentir ...ah il faut pas se laisser submerger par son égo et cette notion de fluidité car on n'a certes pas la virtuosité de Glen Gould ni celle de Chopin et son apparente facilité pourtant l'âme chavirée quel plaisir dans le spleen et cette langueur de la nocturne n°1



et le tournoi continue dans un post romantisme russe en écoutant les vocalises des joueurs malheureux, le choeur gronde et combien de requiem surtout celui de mozart, la bulle approche, le moment sépultural j'ai toujours aimé le misere d'Allegri, les chants grégoriens ou el cant de la Sibil-la



 notamment orchestré par Jordi Savall et chantée par feue Montserrat Figuerras mais quelques couacs, quelques musiques dodécaphoniques se découvrent avec mon émancipation, surtout schöenberg, non! non! attention! pas la lulu à éviter, trop dure joueuse celle-là, merde voilà D8 est-ce toi marguerite? qui veulent récupérer Raoul, t'inquiète je te protegerai mais stp arrete les flatulences on dirait duVarese, j'ai les nerfs irrissés de tension comme à l'écoute de stockhausen...ô Papa, sauve-moi c'est long, des heures j'ai l'impression de musique sirielle continue, les plis s'enchainnent heureusement que j'aime la musique répétitive, merci Nyman découvert dans les films de Greenaway, Philipp Glass
Ah je suis itm! ouf!



Suis pas encore la reine de la nuit mais viens Malika! les buy in sont en fleurs sous la room! ah! allons donc chez Schubert se prendre pour Barry Lindon et son duel...oui! oui! on y est!
La table finale, les mots s'enchaînnent, et puis vint le hu...le sublime par excellence, la musique qui vous fait hirisser les poils à chaque fois, ...pour mon père si impassible et flegmatique, les larmes coulent devant Malher et la symphonie de la résurection, mon hu à moi c'est le Dixit Dominus d'Haendel... S'il ne devait y en avair qu'une ce serait ce moment, "De torrente", mon extase, ma petite mort sonore à moi! et j'ai gagné le pot !!! tel Galaad j'ai touché le Graal! et qui a dit que ça rendait sourd? Bethoven, machin chose...ah oui mais pour le 2ème c'est toujours la symphonie pathétique.








06 octobre 2013

Les Précieux ridicules et le poker



"Les gens de qualité savent tout sans avoir jamais rien appris" Molière


J'avoue! je n'ai jamais été une grande adepte du théâtre de Jean-Baptiste Poquelin, comme de la prose de Balzac...peut être par misanthropie et cynisme dû à mon âge avancé,  je préfère à ce théâtre de caractère et à la comédie humaine le ton plus ironique teinté de tendresse d'un Faubert ou le sarcasme de Maupassant.

Pourtant je dois bien leur reconnaître leur génie et surtout  l'effroyable modernité de leurs oeuvres...

Pour notre petit microcosme pokérien, le titre de Tartuffe aurait sied à plus d'un mais ce qui m'amuse plus encore dans un milieu si machiste ,se voulant si viril et transgressif, c'est de rencontrer autant de Cathos et Magdelon mâles...et d'avoir eu souvent le sentiment d'être le témoin d'un magnifique casino rempli de précieux ridicules.

Les noms importent peu et quasiment chacun je suppose peut  faire son auto-critique tant le milieu pokérien n'est pas exempt d'orgueil et de préjugés...Venue d'un milieu artistique où le narcisse (tiens?) et l'ego sont les deux mamelles (ah, c'est donc ça) de la créativité sociale, je fus étonnée de retrouver dans un milieu socio-culturel plus disparate, les même moteurs et de m'apercevoir combien là aussi était omniprésent le paraître ...là aussi, nous retrouvons nos people, nos acteurs mis en scène représentant une norme soi-disant sans défaut et si vous ne vous conformez pas à ce diktat, là aussi, vous serez tout de suite expulsé du salon et comparaîtrait en tant que fish...

Cette mondanité pokeristique  amène parfois à une uniformisation de conduite malgré les différents caractères de jeu et en dépit de ma conviction profonde que notre jeu reste le meilleur miroir de notre moi, notre plus belle vanité...



Vanité souvent de paon d'ailleurs où le joueur se prévaut de sa qualité de jeu sans se remettre jamais en question malgré sa petite expérience, où le blogueur s'insurge sur la piètre qualité de son voisin sur son audience, ses initiatives , son succès, son manque d' a propos pokéristique, son orthographe aléatoire sans jamais pour autant se remettre en question...belle naïveté, candeur car lorsque dans toute autre matière où il nous faudrait toute une vie d'apprentissage, tant de richesses à apprendre, de sagesse à effleurer...nous sommes ô combien chanceux au poker puisqu'au bout d' à peine 6 mois, 2 ans ou 5, nous entendons combien de joueurs s'auto congratuler déjà de la qualité de leur jeu, sans la moindre distanciation... et à n'importe quel buy in car les faubourgs des micro buy in sont envahis d'insultes et autres gracieusetés ..." eh va t'en apprendre à joueur au poker " ...certes chéri mais à 0.50 d'euros tu t'attends pas non plus que tous sachent jouer avec le code des bonnes manières du club des gentilhommes sharks .

Les nouveaux salons se dressent à l'intérieur des réseaux sociaux et de leurs succès  fulgurants facebook, likdl, twitter, blogs.  Succès dû à leur place prépondérante dans l'évolution de notre société, celle de la culture du « Moi ». Car au royaume du « m’as-tu vu ? », Internet est roi. et le joueur de poker itou...et si vous êtes perdus  entre les courtisans et autres thuriféraires, vous pouvez toujours vous auto louanger...et si vous n'y arrivez pas, rassurez-vous on peut toujours trouver des  adresses de publicitaires aigris à la retraite aux ficelles certes peu subtiles mais qui vous aideront à cet art qu'ils maîtrisent parfaitement...