15 octobre 2013

De la musique et du poker


1re version:  La musique classique !

De la musique avant toute chose et pour cela préfère le poker...
Oh ça va! je sais! elle était facile celle-là,  de paraphraser ainsi Verlaine mais je me devais une introduction pour parler de la troublante analogie entre la musique et le poker.

C'est au cours d'un apéro que nous eûmes cette discussion avec le suricate et D8, nous papotions joyeusement chez ce dernier où j'étais venue essayer de récupérer Raoul qui me boude toujours un peu depuis sa dernière coloration rose fushia et préfère se cloîtrer chez son maître! ah l'animal ingrat! le cochon ( Raoul pas D8!)


J'aurais pu comparer la musique classique facilement avec le poker, entre le pli baroque et l'égo surdimensionné du romantisme français, les analogies paraissaient évidentes, mais ayant un père passionné de musique classique, j'ai préféré- hommage à mon géniteur oblige-  teinter ce billet de manière plus personnelle en regardant le poker comme mon petit parcourss dans l'écoute et l'appréhension de cette musique...

Enfant, mon père pour nous initier à la musique classique nous fit commencer ce premier mtt des sons en nous faisant jouer sur des buy in facile d'accès mais passionnants...ah c'était Casse-Noisette ces joueurs, et j'entrais parfois dans le tournoi de manière tonitruante comme L'ouverture de 1812  en espérant ne pas être toute de suite à écouter la Pavane pour une infante defunte étant tombée sur le Loup de Pierre et le Loup et puis... on grandit, évolue dans le tournoi tantôt en véritable Carmen des jetons, et voyant les couleurs des 4 saisons...les goûts se créent, le style également, la chevauchée des walkyries n'est pas loin mais à cette époque c'est surtout ma soeur qui la goûte tandis que déjà dans les paillettes je regarde cette fantasia pour un gentilhomme, je suis à Toulouse après tout, c'est la porte de l'Espagne.
Surtout, dans ma solitude de joueuse aolescente, voilà que je découvre l'extraordinaire concerto pour 2 violons notamment ce  2e mouvement, les entrées tardives sont passées et le début de l'adolescence nait cette passion qui ne s'éteindra jamais pour Bach, que se soient ses sonates, les variations Goldberg, cette délicatesse, cette respiration extraordinaire qu'on peut ressentir lors des longues randonnées où l'esprit se libère dans un assaut des effluves de la nature...cet état d'entre deux si intense dans un calme et une volupté sereine...oui le stack est assez important on peut spew sans trop de gravité, accélerer le rythmne ou le ralentir ...ah il faut pas se laisser submerger par son égo et cette notion de fluidité car on n'a certes pas la virtuosité de Glen Gould ni celle de Chopin et son apparente facilité pourtant l'âme chavirée quel plaisir dans le spleen et cette langueur de la nocturne n°1



et le tournoi continue dans un post romantisme russe en écoutant les vocalises des joueurs malheureux, le choeur gronde et combien de requiem surtout celui de mozart, la bulle approche, le moment sépultural j'ai toujours aimé le misere d'Allegri, les chants grégoriens ou el cant de la Sibil-la



 notamment orchestré par Jordi Savall et chantée par feue Montserrat Figuerras mais quelques couacs, quelques musiques dodécaphoniques se découvrent avec mon émancipation, surtout schöenberg, non! non! attention! pas la lulu à éviter, trop dure joueuse celle-là, merde voilà D8 est-ce toi marguerite? qui veulent récupérer Raoul, t'inquiète je te protegerai mais stp arrete les flatulences on dirait duVarese, j'ai les nerfs irrissés de tension comme à l'écoute de stockhausen...ô Papa, sauve-moi c'est long, des heures j'ai l'impression de musique sirielle continue, les plis s'enchainnent heureusement que j'aime la musique répétitive, merci Nyman découvert dans les films de Greenaway, Philipp Glass
Ah je suis itm! ouf!



Suis pas encore la reine de la nuit mais viens Malika! les buy in sont en fleurs sous la room! ah! allons donc chez Schubert se prendre pour Barry Lindon et son duel...oui! oui! on y est!
La table finale, les mots s'enchaînnent, et puis vint le hu...le sublime par excellence, la musique qui vous fait hirisser les poils à chaque fois, ...pour mon père si impassible et flegmatique, les larmes coulent devant Malher et la symphonie de la résurection, mon hu à moi c'est le Dixit Dominus d'Haendel... S'il ne devait y en avair qu'une ce serait ce moment, "De torrente", mon extase, ma petite mort sonore à moi! et j'ai gagné le pot !!! tel Galaad j'ai touché le Graal! et qui a dit que ça rendait sourd? Bethoven, machin chose...ah oui mais pour le 2ème c'est toujours la symphonie pathétique.








5 commentaires:

  1. Meuh non excellent billet mais essayes de poster tes billets à des horaires décents ça évitera de les zapper ^^

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  2. rires, merci ma poulette, de ta fidelité dans le petit mot gentil qui fait du baume au coeur...oui ai tendance à écrire la nuit, j'avoue ....bisous

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