14 juillet 2014

BB: L'hospitalité sexuelle est parfois dangereuse!

Spéciale dédicace: femme bien en chair montrant son cul à un certain gougnafier!

          Je jouais dernièrement un tournoi quand dès le début, gentiment, mes adversaires se mirent à déflorer éhontément ma blind...cela m'agaça évidemment, j'étais outrée de cette ignoble outrecuidance jusqu'au moment où m'ennuyant de ne pas avoir de jeu et de ne pouvoir avoir assez de répondant, mon esprit se mit à battre la campagne, à vagabonder...quittant un temps l'Edda poétique vers la culture inuit ...je dérivais mes pensées sur une de ses particularités: celle qu'ont ces autochtones d'offrir pour la nuit, à l'hôte de passage la femme ou la fille du foyer.

Il ne s'agit pas de prostitution car aucun marché vénal n'est à la clef. En revanche, cette hospitalité peu féministe n'est offerte que 6 mois de l'année. Tout simplement car du fait de cette longue nuit, le cycle des femmes est alors alterné, elles n'ont plus leurs règles et ne peuvent  pas enfanter de leur hôte.

Je trouvais une amusante analogie dans l'utilisation du corps de la femme inuit et de la big blind : laissant mon orgueil de côté j'offrais généreusement à mes invités ma blind en début de tournoi... là où la mise est petite et donc finalement assez stérile. En revanche, il m'était assez utile dans ma gracieuse générosité de donner une image de joueuse tight, un brin timorée et très serrée...car lorsque l'hiver passa, j'avais acquis une bien gentille image et attendis sans coup férir le premier explorateur venu soulager mon fameux mal d'amour, le pauvret se perdit dans mon fameux corsage....la chair est triste hélas et dans les  interstices de ma chair pourtant épanouie, il découvrit en ôtant ce serre-taille de circonstance, quelle joueuse large j'étais...oops...et un brin agressive également... il ne fallait pas desserrer ma ceinture...arch! nein! mein blind! kaput! mein freud ist tot!

      Ainsi donc, le fait d'ouvrir son jeu et de refuser petit à petit mes appâts un peu trop brigués et convoités, permet soudain à cette paire, telle une donzelle de Brive la gaillarde cha(n)tée par Brassens, d'assommer fort respectueusement mes adversaires et de les chasser dans la nuit polaire.