02 mars 2011

Je t'aime, moi non plus ou Mais ne t' promène donc pas toute nue!


Saison Gainsbourg oblige, il semblerait que si certains aient choisi des homages clairement hagiographiques d'autres dans leur jeu de va-et-vient semblent honorer implicitement sa plus célèbre chanson "Je t'aime moi non plus".
Nous, pauvres quidams venant muser sur leur blog, nous nous demandons lequel joue le rôle de Bardot et lequel celui de Gainsbourg et jusqu'à quand ce dernier retiendra le "moi non plus" avant.... avant l'explosion finale, rires.
Pokerloto et moi sommes de bien piètres valseurs devant ce jeu de miroirs narcissiques ma foi forts distrayants.
Presqu'un vaudeville où le shéma "le mari, la femme, l'amant" se transforme en "le blogguer 1, le bloggeur 2, le copain du bloggeur 1 ou 2 voire les 2"

J'avoue que n'en déplaise aux stéréotypes, je ne prise guère les magazines féminins et encore moins la vie des people mais les recents remous de la blogosphère ont pu me servir de judicieuse introduction pour amener ma comparaison entre le poker et le théâtre de boulevard (surtout à travers les vaudevilles).

En effet, je trouve une certaine similitude dans sa structure, morphologie et même ses thèmes de prédilection. Le rythme des pièces de Feydeau ou Labiche très particulier, scandé par les entrées et sorties des portes qui claquent me rappelle étrangement ce que l'on vit lors de nos MTT, avec les bad beat, les all in, les coups de théâtre, les changements de tables.

Le fond lui aussi demeure proche: qu'est-ce qui caractérise les pièces de boulevard si ce n'est les trahisons, mensonges, les complicités vénales...les anciens amis ou amants s'aiment (sauvent ou ne volent pas les blinds) , puis se trahissent dans mensonge éhonté (le bluff) tandis que l'argent reste le noyau dur.
Les gens alors crient, s'écrient et se traitent de noms d'animaux tels fish ou donkey dans un chat copiant ainsi les multiples titres animaliers des fameuses pièces bourgeoises "on va cuire la cocotte", "la puce à l'oreille" ou "la cigale chez les fourmis", "les deux merles"

Enfin pour conclure et asséner une dernière preuve irréfutable des liens étroits et troublants entre le poker et ce théâtre, citons Courteline qui disait  "Il en est des femmes comme des fous; il ne faut pas les défier"

6 commentaires:

  1. Rires, merci touchée...enfin vu le sujet vais éviter ce genre de vocabulaire ^^
    Néanmoins merci du commentaire qui fait toujours très plaisir.

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  2. de plus en plus hot ce blog ^^

    nice news !

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  3. pas su lire le post concentré. A cause de la photo? Audrelisa

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  4. Ricardo, merci je te renvoie la révérence.
    Eiffel...vu le froid qu'il fait à Paris, il faut chauffer ou hiberner moi j'dis ^^
    Audrelisa, je ne sais si je dois être flattée du compliment ou inquiète quant à ma prose et la clareté pourtant fameuse de mon esprit (hum hum)

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