20 avril 2012

cétacés de la valeur handicap


Je m’appelle Ismaël et viens dans un dernier souffle, vous conter la bataille épique du capitaine Achab dit Pokerloto et de son fish, Moby Dick, la baleine blanche. 
Oh! je sais! certains vont s'écrier que la baleine n'est pas un poisson mais un mammifère marin et auront raison mais le grand Pokerloto n'est pas non plus l'Achab de Melville et je ne flotte pas dans un cerceuil le long des mers de pokerland, car au vu de ma bankroll actuelle, de mon roi, je me noie corps et âme depuis longtemps.


bref, revenons à l'histoire du capitaine Pokerloto et de son big fish qu il pourchassa à travers toutes les côtes du cash game, les profondeurs des mtt, les lagons du sng...que se soient dans les mers chaudes du Omaha ou celles moins connues du Stud voire même à travers les immenses océans no holdems.

Je me rappelle, voici un jour, un siècle, un éternité (on aurait même dit une aquarelle de Marie Laurencin) dans une réminiscence ante proustienne, je revois cet été indien où le capitaine Pokerloto soliloquait: "Qu'est-ce que c'est ? quelle est cette chose sans nom, insondable et surnaturelle ? quel dieu sournois, quel terrible roi sans remords me commande, pour que malgré les désirs naturels et l'amour, je continue à me sentir poussé, bousculé, forcé, et que je m'apprête à faire follement ce que mon propre coeur naturel n'ose même pas concevoir ? Est-ce que Pokerloto est Pokerloto ? Dieu... est-ce moi ? ou qui est-ce qui me lie les bras ?"

Malgré cette terrible fatalité, oui je veux évidemment parler de la valeur handicap, le capitaine attendait son fish, tapis derrière sa petite paire; il l'épiait, avec son hameçon à fish perfectionné, il le tarabuscotait.
Allait-il se laisser remorquer dans un all in suicidaire...hélas à chaque fois le fish s'échappait, le capitaine avait QQ le fish k3 mais voilà qu'on flop, le bateau prenait l'eau et qu'un k apparaissait... cela tourmentait encore et encore Pokerloto...il en avait perdu le sommeil, l'envie d'écrire, de se gausser tout occupé à pourchasser Moby Dick, son cachalot albinos.

Et puis un jour, elle vint, le narguer, un peu trop près, dans une sorte de pub digne de la st Robert jour phophétique  où elle naquit, une année célèbre car érotique, elle apparu le sourire en coin, avec un tee shirt rose où était inscrit avec des paillettes dorées du meilleur goût "sauvez Willy", la big fish venait éhontément, se frotter dans le territoire trop peu connu (la 2e saison arrive bientôt, avis aux amateurs!!!) de 21 outs.

Aaaah! ex fan des sixties, petite Mobby doll (pas si petite, je fais 1m73 merdre)!  tu n'avais pas vu Le Nautilus dans lequel le capitaine Achab s'était caché. Invisible, dans une immobilité qu'un crocodile aurait eu du mal à supporter, il t'observait sourire à tes comparses Brduke ou Sammyceltic et puis, et puis... et puis  il te bouffa tel un bachibouzouk ou la chèvre de Monsieur Seguin, avec des cartes encore plus improbables, attendant tes célébres ti(l)ts... Pauvre Moby Doll, toute frétillante qui avait posé un raise magistral et aussi demesuré que ses mensurations afin de décourager toutes initiatives incommodantes, elle souriait, pauvre innocente, candide et naïve, de ses fanons tout en savourant les petits planctons gouleyants de son coca light, lorsqu'il frappa avec un hameçon de 10, net et précis... le tout accroché à un as...imparable! la proie était ferrée, et il tira, tira jusqu'à son dernier stack...le petiote cachalotte peu halée eu beau se débattre, il la dévora en petits sushis, mais depuis, faut croire qu'il fit une indigestion et qu'il périt car on le revit plus.



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