Nom d'une chatte!

Non non, je sais, c'est outrancier...même moi le titre m'éffarouche dans les retranchements dans mon côté vieille France et ne parlerais même pas (ou si peu) de cette chatte étonnante que j'ai dans la room d'ACF et de ma 2e place lors du 11e round du tournoi des bloggeurs où je capitulais malgré tout, en hu, face à une Mama qui en voulait si je puis m'exprimer ainsi et je ressentis ce jour-là, férocement, un certain ostrracisme de la dite belle contre mes ascendances nordiques (celtes mais pas vikings malgré un physique un peu imposant et qui pourrait faire penser qu'au lieu d'Heather ma mère, grand mère, arrière grand mère and co s'appelait gertrud)...
Lasse des poteaux telegraphiques que Mama m'enfonçaient dans le corps de ma poupée vaudou (certains pourtant pas si désagréable, oops) ma chance lors du hu alla boire a cup of tea la salope et Mama gagna tel les sauvages lapins des monty pythons, la walkyrie fut terrassée par un écureuil... ridicule! arch! nein!

Bon le ricule ne tuant pas, j'ai rangé la walkyrie pour cette semaine afin de revêtir la tenue d'Eve de bustydoll mais là encore mon impudeur se limite à mes parachutes, on va pas déconner non plus ... au moins pour ce blog.

Dans un monde envahi par les réseaux sociaux blogs où l'intime et la banalisation du quotidien nous est projeté à la face de manière omniprésente, et où nous avons insidieusement remplacé la dramatique question d'Adorno et de la philosophie de l école de francfort sur l'impossibilité de  l'art après Auschwitz en 49 dans  sa « Critique de la culture et société »,  pour ce positionnement clownesque post moderne de l'après loft cathodique... euh pardon, je m'égare et je reprends mon souffle car ai senti comme vent d'inquiétude, donc je disais: dans un monde où nous exposons sans cesse notre petite histoire (au sens bien sur deleuzien - ca c'est pour D8 qui l'avait expressement demandé ), le visage de la plus celèbre chatte du monde a été dévoilé et me voilà toute émoustillée devant cette icône génitale devenue désormais faciale.

Je parlais of course de "l'origine du monde" le célèbre tableau de Courbet que l'on peut admirer au musée d'Orsay (il faut longuement la propriété d'un collectionneur qui le présentait à ses hôtes avec une rideau de théâtre qu'il tirait ensuite d'ailleurs le mot tirer sémantiquement parlé n'est pas anodin selon Lacan qui lui la cacha derrière un tableau de Masson avant de l'offrir en donation au musée)

Sacré portrait qui nous observe et nous transperce bien plus que notre regard un brin effarouché devant ce gros plan datant de presque 150 ans (1866) et que la censure facebookienne n'a pas supporté...
C'est vrai que ce gros plan anonyme dérange et fascine ansi que cette toisée non dorée mais que Thésée n'aurait peut être pas renié...

Aujourd'hui, j'ai lu que ce plan d'une rare modernité (le gros plan étant d'ailleurs l'apanage du cinéma X et d'horreur) serait venu d'une coupe d'un tableau en pied, de Jo , un des modèles favoris de Courbet (et sa maitresse) et qu'on aurait trouvé le haut du portrait....

Ben voilà un mystère défloré.... nous voilà rassurés. et revigorés de cette nouvelle otant un peu la grisaille de ce début d'année, n'est-il pas?