Tout en haut de la cité blog, sur une jolie tribune hebdomadaire, se dressait la statue de la reine Mama...
Tant aimée par la blogosphère, elle était toute revêtue de chèvrefeuille d’or fin. Elle avait, en guise d’yeux, deux brillants saphirs et un grand rubis rouge ardait en guise de jeton royal
Aussi, on l’admirait beaucoup.
- elle est si spectaculaire et puissante , remarquait un des notables du net qui désirait s’acquérir une réputation de connaisseur en art.
et tous de s'ébaudir!
Une nuit, une petit diablotin vola à tire d’ailes vers la cité.
Un peu perdu et égaré car ses congénères étaient partis se réchauffer pour l’Égypte, mais il était demeuré un peu en arrière tant il s'amusait à contempler le petit peuple du blog
- Où chercherai-je un abri ? se dit-il pour me reposer. J’espère que la ville aura fait des préparatifs pour me recevoir.
Alors, il aperçut la statue sur la petite colonne.
- Je vais me percher là, cria-t-il. Le site est joli. Il y a beaucoup d’air frais.
De la sorte elle vint s’abattre tout juste entre les pieds de la reine Mama
Et il se prépara à dormir.
Mais, à ce moment là voici qu’une large goutte d’eau tomba sur lui.
- Comme c’est curieux ! s’écria-t-il!
Il n’y a pas un nuage au ciel, les étoiles sont tout à fait claires et brillantes, et voilà qu’il pleut ! Le climat du nord de l’Europe est vraiment étrange, pourquoi ai je choisi de vivre à Dunkerque, cette statue est trop mince j'aurais du choisir le socle de la princesse aux grains de beauté mais elle est crevassée telle une immense gorge et j'avais peur de tomber et m'étouffer dans ce canyon se dit il tout en levant les yeux au ciel et là... en regardant au-dessus de lui il vit...
Ah ! que vit-il ?
Les yeux de Mama étaient pleins de larmes, et les larmes coulaient sur ses joues d’or.
Son visage était si doux au clair de lune, que le diablotin se senti le coeur frémir, une fois n'est point coutume
- Qui êtes-vous ? dit-il.
- Je suis la reine Mama.
- Alors, pourquoi pleurnichez-vous comme cela ? demanda le diablotin. Vous m’avez presque trempé.
- Quand j’étais vivante et que j’avais un cœur de femme, répliqua la statue, je ne savais pas ce que c’était que les larmes, car je vivais au Palais de Sans-Souci, dont on ne permet pas l’entrée au chagrin.
Le jour, je lisais et, le soir, je jouais dans le grand casino.
Mais maintenant que je suis sur la blogosphere on m'a huché si haut que je puis voir toutes les laideurs et toutes les misères de ma ville, et quoique mon cœur soit de plomb, il ne me reste d’autre ressource que de pleurer et de créer un blogoscar
- Là-bas, continua la statue, de sa voix basse et musicale, là-bas, dans une petite rue, il est une pauvre maison. Une des fenêtres est ouverte et, par elle, je puis voir un homme Pokerloto assis à une table. Son visage est amaigri et usé tant il parle à son ami imaginaire issoud sekour... n'est ce pas si triste que cet homme déraisonne ainsi?
- hum se dit sotto voce le diablotin, inutile de lui dire que je monologue à quatre voix.
Derrière sa muraille mégalo et son ironie, Il a la fièvre et il demande des loukoums.
Diablotin, cher diablotin, ne veux-tu pas lui donner un jeton, le joli rubis que j'ai en jeton... Mes pieds sont attachés au piédestal et je ne puis bouger.
- erf! j'étais tranquillou et dois partir me rechauffer .
Mais le regard de la reine Mama était si triste qu'il en fut toute chagrin.
- Il fait bien froid ici, dit-il, mais je resterai une nuit avec vous et je serai votre messager.
Alors le diablotin arracha le grand rubis du jeton de Mama, et, l’emportant dans son bec, prit son vol par dessus les toits de la ville.
Pokerloto recevant son blogoscar en bégaya de joie tout en marmonnant un "j'le savais"
Blacky s’en fut à tire d’ailes vers la reine Mama et lui dit ce qu’il avait fait.
- C’est curieux, dit il en s'endormant, il fait bien froid mais maintenant je sens presque de la chaleur
- C’est parce que vous avez fait une bonne action, répliqua la reine
- Ce soir je pars pour l’Égypte, se disait tibérius -le diablotin- joyeusement le lendemain
Et, à cette perspective, il était ravi
Quand la lune se leva, il retourna à tire d’ailes vers la reine Mama
- Viens vous baiser belle petite Mama, Je suis sur mon départ.
- oh tiberius, tyrion, blacky de mon coeur dit Mama, ne resterez-vous pas avec moi encore une nuit sur le monde de la radio?
- On m’attend chez moi au chaud et les diablotins supportent mal le froid.
- Ah blacky je dois vous dire tout là-bas de l’autre côté de la ville, je vois une charmante jeune femme dans un grenier. elle est penchée à jouer sur un bureau couvert de papiers et derrière elle c'est bizarre il me semble apercevoir un jeune homme jouant avec des camions ... elle a de grands yeux rêveurs, un joli visage , une douce voix et un corps à la plastique parfaite la salope (euh pardon). Elle a du mal à écrire sur son blog alors que tous attendent ses billets drôles et parfaits...
- Arf Je demeurerai encore une nuit avec vous, dit le diablotin, qui avait réellement un bon cœur même si ce n'était pas un bisounours et qui voulait aussi jeter un petit coup d'oeil sur la fameuse plastique de la dame. Dois-je lui porter un autre rubis ?
- Hélas ! je n’ai plus de rubis, dit Mama. Mes yeux sont la seule chose qui me reste. Ce sont de rares saphirs qui furent rapportés des Indes il y a un millier d’années. Arrachez l’un d’eux et prenez-le pour elle. la lumière de ce blogscar l'encouragera et ses posts illumineront les gens tout autour d'elle
- Chere Mama, dit blacky, je ne puis faire cela et il se mit à pleurer.
Mais si, nom d'un raoul 1er, Faites ce que je vous commande (la mama pouvait parfois être autoritaire et avais un sacré tempérament).
Alors le diablotin arracha l’œil de la reine et s’envola vers le galetas de Zara
Il était facile d’y pénétrer, car il y avait un trou dans le toit.
la jeune fille avait la tête plongée dans ses mains et n’entendit pas le trémoussement des ailes de l'inccube fasciné (nom d'un chien, c'est vrai que c'est pas rien la Zara) mais en relevant la tête, elle vit le beau saphir couché sur ses notes...."oh Je suis contente et cela me motive à écrire encore "
Le jour suivant, blacky le soir retourna dire adieu à Mama
Oh mon beau blacky aux chaussures croco dit-elle. Ne resterez-vous pas avec moi encore une nuit ?
- C’est l’hiver, répliqua t- il, et la neige glaciale sera bientôt ici.
- Là-dessous, dans le square, répliqua Mama, stationne un tout nouveau vendeur Sam mais c'est bien difficile de débuter un négoce.
- Je passerais encore une nuit avec vous, dit blacky, mais je ne puis vous arracher un œil. Alors vous seriez tout à fait aveugle.
- Pourtant il le faut dit Mama
Alors il lui arracha le second œil du Prince et prit son vol en l’emportant et le laissa tomber dans la main de Sam qui en fut tout ému et joyeux
- Blacky en revenant vers Mama lui dit "maintenant vous êtes aveugle, alors je vais rester avec vous pour toujours."
- "Non, MON blacky, dit Mama vous devez partir pour aller gambader avec vos condisciples" mais il refusa et insista pour rester avec elle dans la même galère.
Le jour suivant, il se campa sur l’épaule de la statue et lui conta des récits de ce qu’il avait vu dans des pays étranges.
il lui parla des étranges dinosaures verts qu'on voit gambader dans la région rhone alpes, ainsi que le vélociraptor 007 fan d'auto, de ski et d'adréaline, du grand diplodocus ,une fois, à chapeau melon et curieux accent ...
- Cher blacky, dit en souriant Mama, c'est merveilleux ce monde mais plus merveilleux est ce que supportent les hommes et les femmes.
Il n’y a pas de mystère aussi grand que la misère mais parce que tu as un avis et une histoire sur tout prend moi une couche d'or et détache la feuille que tu veux et garde la au fond de ton âme.
Blacky , pris alors là où ça semblait assez petit mais en picorant il découvrit un superbe mamelon qui le ravi (eh ho c'est un diablotin, pas un ange non plus) puis il la dévêtue Feuille à feuille pour offrir son éclat à john la riviere qui s'était un peu perdue dans les méandres de l'obscurité, à celui qui était une icône xewod mais avait un peu disparu dans des vapeurs d'alcool à patate, à la loufoque princesse aux grains de beauté qui délire sur son blog tout en geignant sur le manque de commentaires (et là il en fallut beaucoup de feuilles d'or car la dame était gironde et comme on le sait crevassée, mais grâce à Mama elle prit un éclat , un habit de lumière même si elle demeura à moitié dénudée car trop de surface à occuper) et enfin le dernier voile elle l'offrit à un immense géant nordique.
En fait, Blacky arracha l’or fin jusqu’à ce que Mama n’eût plus ni éclat ni beauté ni richesse.
Feuille à feuille, il distribua l’or fin aux blogueurs
Les rues de cette contrée semblaient ferrées d’argent tant elles brillaient et étincelaient. Parrallèlement, de longs glaçons, tels que des poignards de cristal, étaient suspendus aux toits des maisons. Tout le monde se couvrait de fourrures ...le diablotin avait si froid, tellement froid... mais il ne voulait pas quitter Mama; il l’aimait trop pour cela. il picorait les miettes et essayait de se réchauffer en battant des ailes mais, à la fin, il sut qu'il allait mourir et il eut tout juste la force de voler encore une fois sur l’épaule de Mama.
- Adieu, Mama murmura-t-il. Permettez que je baise votre main.
- Je suis heureuse que vous partiez enfin pour l’Égypte, Mon blacky, je m'inquiétais pour vous car vous avez séjourné trop longtemps ici, mais il faut me baiser sur les lèvres, car je vous aime très fort.
- Ce n’est pas en Égypte que je vais aller, dit blacky mais je vais aller dans la maison de la Mort. La Mort, c’est la sœur du Sommeil, n’est-ce pas ?
Et il baisa Mama sur les lèvres et tomba mort à ses pieds.
À ce moment, un singulier craquement résonna à l’intérieur de la statue comme si quelque chose s’était brisé.Le fait est que le cœur de plomb s’était fendu en deux.
Vraiment il faisait un terrible froid!!!
De bonne heure, le lendemain, avec ses chaussettes fluos le maire courrait dans le square sous la statue avec les conseillers de la ville.
Comme ils dépassaient le piédestal, il leva la tête vers la statue.
- Dieu ! dit-il. Comme Mama semble déguenillée !
-Elle est vraiment déguenillée ! dirent les conseillers de ville qui étaient toujours de l’avis du maire (qui était un bon maire et avait des jolies gambettes) quand contestataires et eux aussi levèrent la tête pour regarder la statue.
- Le rubis de son jeton est tombé, ses yeux ne sont plus en place et elle n’est plus du tout dorée, dit le maire. Bref, elle ne vaut guère plus qu’un mendiant fish!
- Guère plus qu’un mendiant fish! firent écho les conseillers de ville.
- Et voici qu’il y a à ses pieds un diablotin mort, continua le maire. Vraiment, il faudra faire promulguer un arrêté pour défendre aux diablotins de mourir ici... d'ailleurs les diablotins ça meurt pas! Et le secrétaire de ville prit note de cette idée.
Alors... on renversa la statue de Mama.
- Comme elle n’est plus belle, elle ne sert plus à rien ! dit le professeur d’art à l’Université.
Alors on fondit la statue dans une fournaise et le maire réunit le conseil en assemblée pour décider ce que l’on ferait du métal.
- Nous pourrions, proposa-t-il en faire une autre statue. La mienne par exemple.
- Ou la mienne, dit chacun des conseillers de ville.
Et ils se querellèrent.
La dernière fois que j’ai entendu parler d’eux, ils se querellaient toujours mais était en passe de se réconcilier autour d'un bon pastaga fait pas déconner non plus^^
- Quelle étrange chose ! dit le contremaître de la fonderie. Ce cœur de fonte ne veut pas fondre dans le fourneau, il nous faudra le jeter aux rebuts.
Les fondeurs le jetèrent sur le tas de détritus où gisait le diablotin schizophrène mort.
- Apporte-moi les deux choses les plus précieuses de la blogosphère dit un jour le Dieu Poker à l’un de ses anges.
Et l’ange lui apporta le cœur de plomb et le diablotin mort.
- Tu as bien choisi, dit le Dieu Yahvé Texas Holdem. Dans mon jardin du Paradis, ce diablotin s'amusera éternellement et, dans ma cité d’or, Mama redira mes louanges!
Ben quoi j'ai plagié le conte de Wilde le Prince heureux qui me marqua tant petite et après? c'est mon blog et je fais ce que je veux!
J'adore ! Very nice !
RépondreSupprimerEt merci encore à Mama !!! :D
Cool, j'ai tout compris aujourdhui... :D
RépondreSupprimerJoli exercice, GG ;)
Je n'ai donc plus d'yeux pour pleurer...sinon je l'aurai fait, trop joli conte ...
RépondreSupprimerVery very good!
RépondreSupprimermerci, merci pour ce magnifique billet lu de bon matin.
RépondreSupprimerquel plaisir !
Que c'est joli, une parabole comme conclusion. Merci, joli billet
RépondreSupprimer@bordelbox, merci jolie damoiselle
RépondreSupprimer@ray: ty et oui ai fais des effeorts de clarté^^
@mama: ty bon c'est métaphorique hein^^
@ty thorgal et attention la walkyrie est là ce soir
@nantais ty super gentil commentaire suis touchée et ravie
@cyrille: je sais que tu aimes mes fins alors voulais te gâter pour votre conte à Mama et toi (parce que c'est pas tous les jours que je vais passer 2h à écrire un conte nom di diou)
"Viens vous baiser belle petite Mama" chaud le blacky coumême...
RépondreSupprimerRires, je sais c'est une coquille voulais dire biser et puis me suis rappelée qu on appeler une bise une baise dans le nord,alors ai joué sur cette petite ambiguïté ^^
RépondreSupprimerSuperbe article miss!! ça c'est de l'Hommage! :)
RépondreSupprimerMerci poulette ;)
RépondreSupprimerTrès joli conte fort bien conté (j'adore Ricardo dans le rôle du maire aux jolies gambettes ^^)
RépondreSupprimerMerci lessim :)
RépondreSupprimer