Au premier temps du tournoi
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seule, mais je t´aperçois
Et la blind qui bat la mesure
la blind qui mesure notre émoi
Et la blind qui bat la mesure
Me murmure murmure tout bas:
EAT ME OR DIIIIIIIIIIIIIE!!!!
Ooops! est-ce un abus d'hydromel dans le crâne de mon adversaire envoyé direct au Wahalla ou d'avoir vu walking dead à la TV mais comme pour les zombis la question du rythme au poker se pose et j'avoue que la valse des grindes du micro buy in fait que souvent on oscille entre un paso doble, le cha cha cha ou le slow.
Avez-vous remarqué combien cette attente est exaspérante et propice au tilt?
Quasiment toujours, je pense à ce passage de "L'être et le néant" de Sartre au sujet de la mauvaise foi et notamment de cette phrase emblématique qui dit que "quand on délibère , les jeux sont faits"...notre hésitation, est une parade, une excuse pour rendre notre choix moins douloureux...en effet si kant dit dans "la critique de la faculté de penser" que "Penser c'est juger", il n'en demeure pas moins que le choix est de par sa nature aussi un renoncement, choisir, décider est un facteur de risque, de culpabilité...et dans les choix difficiles, le fait d'hésiter, ou de mettre en scène une hésitation nous sert d'alibi... ce surjouage qui nous sert également d'alibi dans un vilain bluff comme pour se donner contenance, le petit coup sec sur le pli de pantalon de costard des messieurs...
En fait on surjoue exactement comme lorsque nous sommes dans une situation embarrassante, les psychologues ont prouvé que nous avions tendance à surjouer lors de nos moments de désarrois, en bons individus auto centrés lorsqu'on se lève de son siège de métro pour se rendre compte que ce n'est pas la bonne station, au lieu de se rasseoir impassibles, certains grognements ou gesticulations accompagneront le geste comme une sorte d'excuse implicite dans le surjeu...
Généralement , sauf ce soir où un joueur a fait écoulé tout le temps pour soudain me balancer son all in et me faire tilter, plus le joueur attend plus les chances d'abandonner la main sont fortes, même parfois comme dans un jeu de dupe il devient subitement absent comme si un souci d'internet...une sorte de révérence , paradigme de la mauvaise foi.
Les statistiques des hésitations réelles et celles de cette attente insupportable doivent être , selon moi, apparentées aux bluffs... bien sûr, parfois la tentation de l'inertie est forte pour les petits tapis quand arrive la bulle et nous avons alors une sorte de quadrille entre ceux voulant profiter de ce moment, peu ou prou concernés par les affres de la bulle et de sauter à ce moment là et les joueurs poussifs souhaitant rentabiliser les 3h de jeu par un remboursement de leur tournoi, ne croyant déjà plus à la victoire, résignés mais voulant une dans une dernière bravade ne pas avoir l'humiliation ressentie de la bulle....slow slow slow quick quick slow...amusant comment tel un brise pied, cette bourrée que je prise, les moments d'hésitations se font lents, très llllllllleeeeeeeeeeeeeeents avant de soudain redevenir rapides, rapides lorsque la bulle est passée et que bien des joueurs soulagés s'envoient alors joyeusement en l'air
Eat me or Die!
ce soir "j'ai mourru" bien avant la bulle, dans un vilain hoquet tilt à m'en arracher les cheveux...comme depuis septembre la chute n'en finit plus...je crois qu'en dehors du tournoi bloggeur, je suis ce soir définitivement écoeurée et il est temps de faire une vraie pause...quitte à tout reprendre dans les b.a-ba... mais rien ne va plus messieurs, dames, faites vos jeux!
Wow, s'attaquer au Grand Jacques, il fallait oser.
RépondreSupprimerGG
Je ne joue plus que 2 fois par semaine, soit un chiffre hallucinant de 2 voir 3 mtt, juste pour le plaisir de jouer avec vous! :)
RépondreSupprimerDes fois la pause s'impose!
"Mama promène son cul sur le blog de Madame Busty" J. Brel :)
RépondreSupprimer@stefal: je suis une vilaine iconclaste, merci :)
RépondreSupprimer@zara: oui je crois que tu as bien raison, la chute à la bulle commence à me miner :)
@Mama: "mama promène son coeur sur les blogeurs de sa folie", ty poulette, bises
Ton analyse des temps de réflexion du vilain qui va immanquablement folder me rappelle hier soir lorsque j'ai crû déceler une déconnexion chez dav mad thorgal alors qu'il venait juste de décrocher le téléphone lol je me suis précipité sur le bouton min raise mais manque de bol vilain dav s' est reconnecté au même moment et m'a mis une praline dans le groin lol
RépondreSupprimerJoli billet ;-)
ty lessims, rires...je comprends, arch! grosseuh filou que ce mad thorgal :)
RépondreSupprimerje m'en suis attrapée une aussi qui m'a fait tilter d'autantq ue c'est ce moment là où j'avais fait ma boulette...gnii et suis morte ensuite rapidement d'un tilt en tilt
Seul le plaisir compte ! Quand il n'est plus, il faut effectivement ne pas s'acharner mais bien au contraire se détacher ! La pause c'est le meilleur moyen d'une part de se vider de tout nos états d'âme et d'autre part de voir si par le manque on aime ! Ca marche d'ailleurs pas qu'avec le poker ce truc ! lol
RépondreSupprimerEn tout cas le billet lui est toujours aussi brillant ! Biz
@eole: oui...j'ai toujours ebaucoup de plaisir mais m'agace plus vite et m'enerve de ce jeu où je suis aps les règles que je métais fixées...du coup rale contre moi meme...mais pause fait du bien, sur tout tu as raison :)
RépondreSupprimermerci pour le compliment sur le billet qui m'a fait très palisir:)
bises